Les derniers cadets de Biarritz >>>>
La Direction du Golf fit appel aux caddies de St-Jean-de-Luz (Golf de Sainte-Barbe) pour permettre à quelques parties de se dérouler. Mais, rapidement les jeunes gens de Saint-Jean, sollicités par ceux Biarritz, prirent fait et cause pour ceux-ci et se retirèrent. Le Maire d'Anglet, M. Le Barillier, intervint et invita les jeunes servants de sa commune à continuer leur fonction jusqu'à l'arrivée de M. Hambro, directeur de la société, qui devait régler le problème.
Le tarif était en 1939 de 15 Frs et de 18 Frs en 1942 pour atteindre 40 Frs en 1945. Ils pouvaient être pris pour une heure pendant laquelle ils donnaient une leçon sur le parcours.
Avec l'arrivée des chariots dans les années cinquante, l'âge d'or des cadets amorçait son déclin. Si certains d'entre eux ou elles hantent encore les fairways, ils seront bientôt devenus aussi rares que les clubs à manches d'hickory.
Et plus particulièrement à Biarritz, comment ne pas penser aux quatre soeurs Dabadie dont Georgette et Mayi furent les dernières représentantes sur le terrain.
Ou comme nous le rappelle M. Dulout, Annie Bomboudiac, née en 1890 dans les Lowlands d'Ecosse et qui avait épousé Bomboudiac, rencontré au cours d'un championnat et qui professessait à Biarritz. Cinquante après, ayant beaucoup oublié sa langue natale, elle n'avait appris le français que très approximativement, mais parlait en patois avec l'accent anglais...
Ou encore Marie Lamaison qui à plus de 80 ans, n'y voyant presque plus, continuait à tricoter pour ses chers clients de beaux capuchons de clubs en laine bariolée. Sans oublier André Mimiague, Jean-Louis, Gabriel, Marie et Janotte, derniers témoins d'une époque révolue.
Les
souvenirs de Janotte Junqua
Janotte
a parcouru à pied quatre fois la distance du tour de la Terre >>>>