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Mais déjà dans son article du
27 Avril 1890, The World mentionne que " ce sont des enfants
bien formés ouvrant de grands yeux intelligents. Quelques-uns
sont petits, ils descendent des Basques : ils ont entre 9 et
13 ans et doivent, tous, avoir l'autorisation du Club. Ils sont
tarifés à raison de 25 centimes le tour.
Un de ces enfants
faisait dernièrement une réflexion destinée
à faire le pendant à celle du servant de M.
Balfour à Pau. Un officier de marine, s'étant
beaucoup appliqué sur un coup des plus faciles, manqua
sa balle et dissimulait mal sa colère. L'enfant se
rendant compte de sa confusion s'écria énergiquement
: " Au diable la balle, Dama the ball " adoucissant
ainsi les regrets du joueur. Ceci indique en même temps
que nos caddy's font de rapides progrès dans notre
belle langue et dans les secrets du jeu...".
Et en 1895. Paul
Field dans son article du 10 Novembre disait d'eux :
" Le caddie,
un gamin du pays, est un important personnage ; ses fonctions
consistent à porter les crosses de son maître,
à lui donner celle qu'il réclame selon la position
de la balle, la nature du terrain ou de l'obstacle ; il doit,
d'un oeil attentif, la suivre dans sa course rapide pour pouvoir
la retrouver et éviter à son patron la honte
d'une balle perdue. Seul, il a le droit de le conseiller et
souvent ne s'en fait pas faute ".
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