Les Quartiers de Biarritz

La Côte des Basques

Cette falaise est, en fait, un immense exutoire naturel des cours d'eau divers qui découlent
depuis les points hauts de l'agglomération.

Biarritz, en effet, compte dans son sous-sol une grande quantité de rivières, sources et poches d'eau.
Cette eau s'infiltre dans le sous-sol, en suivant le tracé de la plus forte pente, et ruisselle en
fin de parcours au niveau de la falaise.

Ces ruissellements sont la cause essentielle des éboulements observés depuis plusieurs décennies,
entraînant un recul de la falaise, de l'ordre de quelques décimètres par an d'après les calculs les
plus précis que l'on possède.
Perspective de la Côte des Basques
En 1860, des travaux modestes de soutènement avaient déjà été entrepris
par la municipalité et des drains d'assèchement mis en place et entretenus.

En 1927, des arcatures étaient bâties, donnant à cette falaise l'aspect structurel
familier aux biarrots des années 1930.

 

Des sentiers d'accès à flancs de pente, constitués de chemins coquets et fleuris, limités par des barrières rustiques, avaient donné à ce site un attrait touristique considérable et un coin recherché par les amoureux de la mer.


La falaise était entretenue, les drains débouchés et récurés, les rigoles d'évacuation assurant une élimination régulière des eaux de ruissellement.

L'entretien des jardins, une politique soutenue des plantations semblaient avoir réglé le problème de la stabilité des falaises.

 

La guerre de 1939/1945 devait interrompre ces soins assidus et nécessaires.
La côte, pratiquement interdite depuis Belza jusqu'à Bidart par les occupants, allait être livrée à elle-même, mais surtout aux attaques sournoises des éléments.

 

 

 

 

La Côte des Basques - Années 1920-1930
   
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Texte de l'ouvrage " Biarritz, au vent du large et de l'histoire " - Mairie de Biarritz
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