Ou si le poisson n'était pas salé, sitôt débarqué, les femmes se bousculaient pour remplir leurs paniers.
Jusque vers les années 1940, les marchandes de poisson continuèrent à sillonner les rues de la ville pour
proposer aux amateurs gourmets les poissons frais pêchés.
Dès qu'une trainière rentrait au Port des Pêcheurs, que ce soit celle de Victor Million, de "Millediable",
de "Favori", de "Berlingot", de Pinthiayre", les marchandes accouraient pour s'approvisionner.
Celles-ci venaient souvent du quartier Beau-Rivage, site privilégié de la côte
pour les activités de pêche.