Il semblerait que la dernière baleine prise dans le secteur de Biarritz le fut en 1698.
Les pêcheurs biarrots continuèrent cette activité en se mettant au service d'armateurs d'autres régions.
En 1752, les pêcheurs de Biarritz forment une confrérie dite de " Saint-Pierre "
qui comprend 9 pinasses et 3 chaloupes.
En 1788, il ne reste que six bateaux, dont quatre vont encore à la pêche. Certains marins,
d'ailleurs tombés dans la misère, pratiquent le piratage depuis plusieurs décennies.
Au début du XXe siècle, il y avait à Biarritz encore une centaine de pêcheurs.
Une société, celle de Silhouette et Cie, fut créée : elle possédait trois vapeurs jaugeant de trente à
trente-cinq tonneaux, le Verdon, l'Isabelle et l'Union.
Les petits pêcheurs biarrots vendent encore à cette époque bon an mal an, pour cent mille francs de poissons ;
il existe même une usine de salaison d'anchois au quartier de la Négresse. En 1903, cette usine a salé,
d'avril à juillet, plus de 29 tonnes de poisson.
Le gain annuel d'un petit vapeur s'élève à 8 ou 10 000 francs, dont la moitié revient au patron.
Une traînière peut gagner de 3 500 à 4 000 francs, le patron se réservant 1 800 à 2 000 francs,
le matelot gagne 800 francs par an, revenu maigre qui sera augmenté par des métiers secondaires,
la culture, la maçonnerie, la menuiserie ; les épouses, elles, se placent au service des familles.
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