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Villa Le Goéland
Le Port-Vieux
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En octobre 1851, la Tallaye fut reconstruite une première fois par son nouveau propriétaire, Paul-Michel Ravizé.
La cousine de l'impératrice Eugénie, la comtesse Sclafani et sa famille y habitèrent en juillet 1861. |
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L'Atalaye et le Port-Vieux avant la modification de la villa.
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Jean-Ernest Lannes, comte de Montebello, dernier survivant des quatre fils du maréchal, acheta la maison en novembre 1867 (80 000 Frs). Il y venait à la saison depuis son château d'Estephani à Gélos.
Tallaye, devenue Villa Montebello surplombait le voisinnage. On lui imputait tous les dégâts des eaux. Son voisin, le banquier Léon-Adolphe Laffitte, dont la maison était située au-dessous écrivait que le comte de Montebello l'écrasait " de son poids et de ses eaux ".
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En 1873, la veuve Dacosta protestait auprès du maire. Ses deux domestiques avaient de cinq heures du matin à midi épongé l'eau qui ruisselait de l'Atalaye. Un pan de mur s'était effondré, miné par l'humidité.
Les services municipaux transmirent la lettre de Mme Dacosta au comte. Sa réponse fut sans ambiguïté : "... Je pense que c'est à la suite d'une erreur que l'un de vos agents est venu m'apporter ce matin une lettre qui vous était adressée... Elle ne me concerne en aucune façon ".
La maison Montebello se vendit aux enchères en Septembre 1898. Le comte était décédé six ans plus tôt.
Ernest Doux, préfet des Basses-Pyrénées en donna 80 600 Frs.
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En 1903, sa fille Yvonne l'accompagnait : " Je suis installée dans notre petite maison. J'ai trois bassinoires. Elles me sont bien utiles car les draps et les couvertures sont trempés ".
Petite maison ! Elle comportait tout de même deux étages en plus de la conciergerie, du jardin et de la terrasse et il n'y avait pas moins de douze chambre à coucher ! |
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La Villa Montebello fut achetée en Octobre 1902 par Jules Descamps, filateur, président de la
Chambre de commerce de Lille.
Il fit appel à l'architecte Gaston Ernest. |
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Le Goéland avec son mélange de pierres, briques et pans de bois, sa tour en poivrière, son jeu de toitures,
ses ouvertures de style flamboyant, ses arcs Tudor, est l'un des rares témoignages à Biarritz de la Belle Epoque. |
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Le nouveau établissement de bains
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